Pantheon institutionnel

 

YUA KOFFI   President de la Cour de Cassation

YUA KOFFI

Chantal Nanaba Camara a été doyenne des juges d’instruction.

En juillet 2011, elle est nommée présidente de la Chambre judiciaire de la Cour suprême après Tia Koné, un magistrat proche du général Guéï.

Le 24 avril 2019, elle est nommée présidente de la Cour de cassation à la suite des juges Pierre Kobo Claver, Koné Mamadou et Francis Wodié.

En mai 2020, elle est nommée présidente du Conseil supérieur de la magistrature pour un mandat de 3 ans par le président de la République Alassane Ouattara.

Elle crée aussi la Fondation pour le développement de la justice en Afrique (FDJA) qui a pour but de promouvoir l’accès à la justice et le respect des droits de l’homme7.

Le 9 mai 2023, elle est nommée présidente du Conseil constitutionnel par décret pour un mandat de 6 ans non renouvelable, alors qu’elle est magistrate hors hiérarchie de groupe 1 échelon unique. L’annonce est faite par le ministre secrétaire général de la Présidence Abdourahmane Cissé. Chantal Camara succède à Mamadou Koné. Le poste est vide depuis deux ans à la suite d’un « imbroglio politico-judiciaire ». Elle prend ses fonctions le 21 juillet 2023.

Dans la justice encadrant les élections présidentielles

Elle est membre de la Commission électorale indépendante (CEI) avec laquelle elle avait participé aux élections présidentielles de 2015.

 

CHANTAL CAMARA

René Aphing Kouassi, est un magistrat et un homme politique de Côte d’Ivoire.

Il a été ministre de la Défense de janvier 2006 à avril 2007.

Il a été président de la Cour suprême de février 2015 à avril 2020, lorsque le Président ALASSANE OUATTARA met fin à ses fonctions à la suite de l’entrée en vigueur de la nouvelle constitution.

René François Aphing-Kouassi, est né le 02 juillet 1948 à Abidjan. Il a étudié à la Faculté de Droit et des Sciences Economiques de l’Université Nationale de Côte d’Ivoire. Il a été successivement Juge d’Instruction à Man (septembre 1975), Substitut du Procureur à Bouaké (1975-1976), Juge de Section à Odienné ((1976-1978), Juge de Section à Korhogo (1978-1979), Juge de Section à Divo (1979-1981), Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de Man (1981-1983), Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de Daloa (1983-1986), Substitut Général près la Cour d’Appel d’Abidjan (1986-1993), premier Président de la Cour d’appel de Daloa (1993-1994), Secrétaire Général de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire (1994-1997), premier avocat près la Cour suprême (1999-2005), Ministre de la Défense (2005-2007), premier avocat général près la Cour Suprême (2007-2012).

Avant sa nomination en tant que Président de la Haute autorité pour la Bonne Gouvernance, René François Aphing-Kouassi, était Inspecteur Général des Services Judiciaires et Pénitentiaires.

RENE APHING KOUASSI

Mamadou Koné, né le à Boundiali (Côte d’Ivoire, Afrique-Occidentale française) dans la région des Savanes et mort le , est un homme politique ivoirien. Il est Garde des Sceaux, ministre de la Justice sous trois gouvernements et président du Conseil constitutionnel.

Diplômé en droit de l’université d’Abidjan, Mamadou Koné poursuit ses études à l’École nationale de la magistrature de Paris.

Il enseigne à l’École nationale d’administration (ENA) à Abidjan de 1992 à 1996, puis à l’université de l’Atlantique d’Abidjan de 2000 à 2003.

Membre des Forces nouvelles, il occupe le poste de Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’homme dans les gouvernements Banny II, Soro I et II de 2006 à 2010.

Le , il est nommé président du Conseil constitutionnel en remplacement de Francis Wodié, dont il poursuit le mandat qui s’achève en juillet 2017. Il est ensuite renommé pour un mandat complet de six ans qui prend fin en juillet 2023.

 

MAMADOU KONE

Originaire de l’Ouest de la Cote d’Ivoire, Tia Koné est un Magistrat hors Hiérarchie et ancien Président la Cour Suprême du 12 juillet 2000 au 13 Avril 2011. Il est aussi le fondateur du Parti l’Union pour la Défense de la République (UDR) en Avril 2018.

Il s’est éteint le 9 Février 2021.

TIA KONE

Ancien Président de la Cour Suprême, Louis-Guillaume Folquet, Magistrat hors-Hiérarchie, a tiré sa révérence le 25 décembre 2017, dans sa 86ème année.

FOLQUET L. GUILLAUME

Mamadou Michel Koui, né à Boutouo, sous-préfecture de Zouan-Hounien (située dans l’Ouest du pays, à 600 Kms d’Abidjan).

Député à l’Assemblée Nationale pendant une législature (1990-1994), Mamadou Michel Koui assura les fonctions de Président de la Cour Suprême de 1994 au coup d’état militaire de Décembre 1999.

KOUI MAMADOU M.

Coulibaly Lanzény est né à Korhogo, de son vivant, il a été une véritable icône de la Justice Ivoirienne.

Juriste de formation, il a été Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance d’Abidjan, puis Procureur Général près la Cour d’Appel d’Abidjan. Par la suite, il est nommé Ambassadeur de la Côte d’Ivoire en Guinée. Après quelques années passées dans ce pays, il est rappelé en Côte d’Ivoire pour occuper le poste de Ministre de la Santé, puis celui de la Justice. Il sera, par la suite, Ministre d’Etat. A sa sortie du Gouvernement, il fut nommé Président de la Cour suprême. Poste dont il démissionnera en 1993.

Il a tiré sa révérence le 28 Juin 2010 à Paris à l’âge de 82 ans.

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LANZENY N.P. COULIBALY

Alphonse Bony (né le à Niamoué (Tiassalé) en Côte d’Ivoire et mort à Toulouse le )est un ancien magistrat français puis ivoirien, garde des Sceaux et ministre de la Justice de Côte d’Ivoire, dans le gouvernement Houphouët-Boigny I.

Fils de Tano Ehouham Boni et d’Akissi Bâ, il est issu d’une famille de chefferie en Côte d’Ivoire. À l’âge de 15 ans, ses parents l’envoient étudier en France. Il arrive au collège d’Angoulême, le , en plein hiver où il fut promotionnaire de François Mitterrand. Le , alors qu’il est encore étudiant, Alphonse Boni fait une demande de naturalisation, ne possédant alors que la nationalité indigène français. Le maire de Toulouse appuie sa demande de naturalisation par des observations écrites, ce qui lui a permis de devenir français en 1934.

Ancien membre de cabinet de François Mitterrand, il sera nommé par Félix Houphouët-Boigny, ministre de la Justice de la Première République de Côte d’Ivoire. Il deviendra président de la Cour Suprême de justice de Côte d’Ivoire.

Il était Commandeur de la Légion d’Honneur et Grand Officier de l’Ordre du Mérite.

Alphonse Bony meurt des suites d’un infarctus le samedi 14 octobre 1989 à Toulouse.

 

ALPHONSE BONY

Ernest Boka, né le à Azaguié et mort le à Yamoussoukro, est un homme politique et diplomate ivoirien.

A 15 ans, en 1942, Ernest Boka est admis au concours d’entrée à l’École primaire et secondaire (EPS) de Bingerville puis admis en 1945 au concours d’entrée à l’École normale de Katibougou au Soudan français (actuel Mali) d’où il sort major de sa promotion pour la Côte d’Ivoire et deuxième de l’A.O.F.

Président des étudiants et élèves de l’A.O.F au Soudan, Ernest Boka mène un mouvement de grève qui débouche sur la fermeture de l’école et le renvoi de tous les élèves.

Il est ensuite instituteur au Sénégal.

Peu après, il fait partie du « contingent » ivoirien dit de « l’aventure 1946 », après qu’il eut obtenu une bourse d’études supérieures.

Il obtient en France un doctorat en droit à 27 ans (premier ivoirien) et de son diplôme d’avocat en 1954

Il est engagé comme stagiaire au barreau de Grenoble, avant d’être recruté par le cabinet de François Mitterrand, alors ministre des colonies de l’A.O.F. Il est chef de cabinet du gouverneur général de Côte d’Ivoire en 1957, ministre de l’Éducation nationale en 1958, ministre de la Fonction publique en 1959 et chef de la délégation ivoirienne à l’ONU en 1960.

En janvier 1961, ce proche de Félix Houphouët-Boigny, membre du PDCI, est nommé comme premier président de la Cour suprême de la Côte d’Ivoire.

 

ERNEST BOKA